Un regard sur l’accident / Going back on the accident

6 06 2009

french_flag1Maintenant plus au calme, nous pouvons mieux analyser le déroulé de l’accident.

Cela faisait trois jours que le temps était incroyablement calme, presque sans vent ni courant. Des jours durant lesquels nous avions pu réaliser une très bonne progression. Comme nous devions ensuite traverser un large canal d’une douzaine de kilomètres, nous avions prit la précaution de nous renseigner si les prévisions étaient toujours bonne pour les jours suivant, ce qui devait rester le cas encore un jour ou deux. Aussi, c’est avec cette confiance teintée d’appréhension que nous avons toujours avant les traversées de plusieurs heures que nous avons quitté la protection de notre calleta dans la nuit, vers 7h du matin. Le courant était un peu plus puissant que la veille, le vent du Nord est plus régulier, mais rien de surprenant dans ces régions et bien loin d’empêcher notre navigation. Après une heure de traversée, les choses ont commencés à changer. A changer très rapidement comme cela peut être le cas ici. Le vent à forcit, se transformant en rafales tournantes toujours plus puissante. Nord est, Nord ouest, Sud ouest… nous ne pouvions jamais savoir de quelle direction allait venir la prochaine rafale, même si le flux majeur restait du nord. Avec le vent, les courants ont prit à leur tour de l’ampleur. Le pluriels est de mise, puisque nous étions confronté à la rencontre de trois courant : celui du stream nord-sud toujours présent dans ce canal, celui vers l’ouest de la marée montante et les différents courants générés par les vents. Une rencontre animée, avec des vagues devenant inquiétante vu de la hauteur de nos kayaks. Nous avons immédiatement décidé de retourner en direction de la côte, sans pouvoir revenir en arrière vers la calleta du matin, les courants du nord étant devenu bien trop puissant pour nous permettre d’aller à contre.

Plus nous avancions, plus les conditions devenaient violentes, à peine gérable pour deux kayaks certes bien préparés pour la haute mer, mais peu pour recevoir les sempiternels déferlantes irrégulières qui s’abattaient sur eux. Nous ne cherchions plus à avancer –les courants se chargeaient de cela pour nous- mais simplement à maintenir nos embarcation dans le flux. Chercher à savoir d’où viendra la prochaine rafale ; observer la côte qui se rapproche trop lentement, qui ne montre aucun signe de fracture, juste une paroi verticale régulière n’offrant pas d’abri ; Pagayer comme jamais pour que le kayak conserve une puissance nécessaire afin de rester à flot. A ce jeu, le corps s’épuise rapidement et l’esprit se désespère face à l’immensité brut et sans faille qui l’entoure. Bien que plus proche du fétu de paille, nous parvenions cependant à rester en équilibre sur l’eau et à nous approcher de la côte, ouvrant une petite porte à l’allégresse de penser que nous allions peut-être bientôt sortir de là, trouvant même un certain plaisir à cette navigation : une des plus extrêmes connues jusque là, mais d’une intensité correspondant bien à l’humeur de ces canaux. Je sais que je chante même à un moment, aidé par une adrénaline qui doit saturer mes veines. Mais tout bascule rapidement.

Est-ce parce que j’ai vécu plus dans temps en Patagonie, que j’en  ai déjà subit un, où un sixième, septième sens qui m’averti ? Je me retourne soudainement. Pas le temps de réfléchir. Ce que j’ai vu m’a à la fois glacé le sang et demandé de concentrer toutes mes forces sur les rames. Une ligne blanche avance sur nous à une vitesse considérable. Un williwoo, ce ne peut-être que cela. Une de ces rafales de quelques minutes pouvant dépasser les 150km/h et totalement  imprévisible. Un coup de poing qu’assène le vent à tous ce qui se trouve sur son passage. Pour les Kaweskars, ce vent était la mort que leur assénait Ayayema, divinité du mal et maître des vents. Pour nous, il pourrait en être de même. Mais je n’ai pas le temps d’avertir Mélusine, à 100 mètre devant moi et plus à l’est. Juste dans la direction du Williwoo. A peine retourné, impuissant, je vois la ligne blanche l’atteindre, son kayak se soulever d’un bloc dans les aires et retomber lourdement à cheval entre deux vagues, éjectant du même coup Mélusine de son habitacle. Je ne vois pas la suite, la rafale étant maintenant sur moi, prêt à subir le même sort. Mais j’ai eu le temps de cabrer légèrement ma direction, et je ne reçois pas le williwoo de travers, mais légèrement de dos. Et mon kayak double lourdement chargé, si pénible à manœuvrer  et faire avancer lorsque je suis à contre courant, est par contre plus stable et lourd que le Lola de Mélusine. Je suis secoué, comme jamais, mais le courant passé je suis toujours à flot. Je peux à nouveau me concentrer sur Mélusine. Elle est hors de l’eau, ouf, en train de nager pour rejoindre son kayak retourné qui flotte avec mal. Une fissure important au niveau du siège est visible lorsqu’il est poussé vers le haut par une vague. Le williwoo est passé, mais les vents et courants restent très violents. Je continue de maintenir avec peine mon Kala dans les flots, en ramant de travers pour rejoindre Mélusine. Lorsque j’arrive vers elle, dans cette mer démontée, accrochée à son kayak fissuré qui se rempli d’eau, je sais que je n’ai qu’une seconde pour prendre une décision, que je ne pourrai me maintenir à son niveau longtemps avec le courant qui m’emporte. Après, dans le calme de la tente, d’un lit, sortit de l’extrême de la situation, nous repensons toujours à ce qui s’est passé, aux différentes options qui auraient pu s’offrir à nous. Mais là, je ne vois qu’une possibilité. Nous sommes à plus de 500 mètres de la côte, dont nous nous éloignons avec un courant qui nous pousse vers le centre du canal. Mélusine ne peut retourner son kayak très chargé et de plus en plus rempli d’eau, dont la masse l’emporte rapidement à l’opposé d’où nous voulons aller, la relative sécurité de la côte. Bien qu’en mauvais état, son Belouga lui a cependant sauvé la vie, car il flotte toujours et lui donne un point d’appui alors que les vagues s’abattent sur elle sans complaisance.

Je lui crie d’abandonner son kayak et de monter sur le mien. Il y a peu de temps pour cette opération car, même en freinant de toutes mes forces, je ne parviens pas à maintenir mon kayak à son niveau. Son imposante masse offre trop de contact au courant. A mon grand désarroi, Mélusine refuse. Nous avons presque toute la nourriture et les équipements électroniques dans son kayak, sans parler bien entendu du kayak en lui-même. Je sais très bien ce qui lui passe par la tête. Depuis des mois que nous avançons dans ces canaux, nos kayaks sont devenus des seconds nous, nos bébés qui nous permettent cette découverte, que nous avons appris à aimer, dont nous nous occupons avec amour. L’abandonner est plus qu’un déchirement, c’est un acte contraire à toute la logique que nous avons construit jusque là. Elle s’accroche désespérément à lui, comme un capitaine qui refuse de quitter son navire lorsqu’il sombre. Mais moi, extérieurement, je sais que c’est exactement ce qui va se passer si elle refuse de le laisser partir, et je lui intime l’ordre, non plus en temps qu’ami ou partenaire, mais en temps que responsable de l’expédition, d’abandonner son kayak et de se hisser à bord du mien. Elle me passe le caisson de matériel électronique –nous avons tous les deux un caisson de matériel sensible que nous pouvons prendre d’un geste-, puis s’est la mutinerie. Elle reste accrochée à son Lola et essaye de nager avec. Si elle s’en sort, je la passe aux armes bon sang ! Car moi, je ne peux déjà plus rien faire. Je suis déjà trop loin, le courant ne me permet pas de me maintenir à son niveau, et je suis balloté dans tous les sens. Je crois que je hurle à m’en démonter les cordes vocales, voyant le kayak de Mélusine s’éloigner de la côte, avec elle qui essaye de nager. En vain. Heureusement, elle fini par le sentir. La dernière chose que je vois avec acuité est son regard lorsque ses mains lâchent Lola. Mais au moins peut-elle maintenant nager libre de son poids et dans la bonne direction. Je vois sa tête apparaître et disparaître entre le vague, sous les déferlantes. Et je ne peux l’aider, sinon en cherchant un point de côte calme et en lui indiquant la direction à suivre.

Dans le malheur, il y a souvent de la chance. La notre aura été que, le long d’une côte n’offrant sur des kilomètres que des parois verticales inutiles et une seule petite calleta protégée, nous ayons sombrés juste à son niveau. Que le matériel de camps, de cuisine, d’habits secs aillent été dans mon kayak, avec une réserve de nourriture de 10 jours. Que Mélusine soient une excellente nageuse. Que contrairement aux kaweskars qui sortaient rarement vivant d’un coup de williwoo en mer, nous ayons eu un excellent équipement, des kayaks aux combinaisons étanches. Et peut-être un peu de prémonition, puisque j’avais réparé un trou existant depuis 4 jours dans la combinaison de Mélusine justement ce matin là…

Il faut arrêter là ce trop long post. Une demi-heure plus tard, nous étions contre un rocher, abrité des vents, réunit tous les deux et en bonne santé, sinon un peu contusionné et extrêmement fatigué. Avec un peu de difficulté, nous avons pu monter un camp en coupant arbres et arbustes. Nous avons perdu Lola, le Belouga de Mélusine, qui a sombré quelques minutes après l’avoir lâché. Une perte dure, difficile à digérer et nous tenons à nous en excuser auprès de Plasmor qui nous a fait confiance. Nous avons perdu la majeure partie de nos équipements électroniques, le caisson les contenant s’étant fissuré et rempli d’eau. Mais nous sommes tous les deux vivant et en bonne santé. Lorsque l’on voit les statistiques des barques retournées en mer dans ces canaux, ce n’est déjà pas si mal….

Comme expliqué hier, nous voulions continuer avec un seul kayak. Mais l’armée, ordre venu de Valparaiso, à décidé de nous évacuer, compte tenu que le bateau Navimag qui ne passe qu’une fois par semaine passait justement ce jour là. Je n’en suis pas heureux. Mais si l’on considère qu’il avait été retenu exceptionnellement à Puerto Eden plusieurs heures, que c’était la première rotation d’un capitaine qui nous connaissait après ses vacances d’un mois, que l’appel leur est parvenu alors qu’ils étaient à moins de 4 kilomètres de notre point sur les 2000 de son trajet et que le temps s’est miraculeusement calmé au moment de rejoindre le bateau, on peu se poser la question si cette décision n’était pas la bonne…

Elle nous permet en tous les cas aujourd’hui de vouloir repartir dans les meilleures conditions possibles !

uk_flag1After a fews days rest, we can better analyse the sequence of events linked to the accident.

The weather had been particularly mild for the past three days, almost no wind nor currents. Three days which made for good progress. As we had to cross a large canal that was nearly a dozen kilometres wide, we had beforehand, asked about the weather forecast and it was confirmed it would remain  good for the following days. It was therefore with the same confidence mingled with apprehension that we always had on leaving the shelter of our calleta that we left around 7 in the morning, while still dark. The current was slightly stronger than the previous day, north-east wind more regular but nothing out of the ordinary for the areas and nothing to prevent us from crossing. After an hour, all seemed to change however and very quickly as it does here.  The wind became stronger, changing into more powerful swirling gusts. North-east, north-west, south-east… We never could guess from where the next gust would come from even if the bulk of the wind came from the north. Together with the wind, currents strengthened. We were confronted three meeting currents: The north-south stream of the canal, west current provoked by the rising tide and the different currents born from the winds. A rocky show with waves swelling to a worrying size considering the size of our kayaks. We immediately decide to go back to the coast although with no hope of reaching the calleta we had left that morning as the north current had become too powerful for us to try to go against it.

The more we went however the more violent weather conditions became. It was difficult to fight against with our two kayaks. Even if these were made for high seas they were not made to endure the constant attack of these breakers. At one point we stopped trying to guide them forward. The currents did that for us. All our thoughts went on maintaining our kayaks in the flow. Trying to guess were the next gust would come from, hope for the coast which seemed so slow to approach and  only offered vertical walls with no gaps for shelter and… row like crazy so that the kayak remains at sufficient speed to keep afloat. This kind of game rapidly drains the body of its strength and the mind looses hope on seeing the gapless walls.  Small twigs as we felt we still managed to remain afloat and slowly near the coast. This opened a small window of joy a the thought that we might get out of it, bringing with it a certain pleasure to this uncertain navigation, one of the most extreme and intense we had met up to now and totally in tune with the ambient folly. I remember singing at one point, largely helped by adrenalin saturating my bloodstream. But all is to change yet again.

I don’t know what urged me to look behind: Another life in Patagonia, previous enduring experience, a sixth or a seventh sense. And when I did what I saw made my blood curled and pumped my system to speed up on the oars. A white line was advancing on us at great speed. It could only be a williwoo. One of these totally unpredictable  few minutes long gusts can break the 150 km/hour speed. A great fist of wind knocking everything in its way. For the Kaweskars this wind was death brought by Ayayema, the god of both Evil and winds. And this was going to be our fate. But I don’t have time to warn Mélusine who is a 100 meters ahead and more to the east, right in the path of the williwoo. No sooner have I turned back to warn her, the white line strikes her, lifting her kayak in one piece and throwing it back down again heavily, ejecting Mélusine from it in the process. I do not see what follows as the gust falls on me. But I have had time to slightly twist around and instead of hitting me on the side, the  williwoo strikes from the back. My kayak, loaded more heavily than Mélusine’s Lola, is difficult to manoeuvre but it is also more stable. The wind shakes me like never but once the ordeal over, I am still afloat and can concentrate on Mélusine. To my great relief I see her swimming towards her upturned kayak which seems to float uneasily. I can see a large crack at the level of the seat when the kayak is pushed by the waves. The williwoo has come and gone but the winds and currents are still violent. I row as fast askew to try to keep my kayak afloat and reach Mélusine.  When I manage to reach her through this demented sea, she is clinging to her craked kayak which is filling with water. I know I only have one second to make a decision and that I will not be able to maintain my kayak at her level for long with the dragging current. Once in the quiet under the tent, or the warmth of a bed, once out of such dire situations we always think back on what happened and on the different options that could have offered themselves to us but at that very instant I only see one. We are more than 500 meters from the coast and being dragged away from it by a current that is dragging us to the centre of the canal. Mélusine cannot turn her kayak over because it is too loaded and filled with water. It is also dragging her in the opposite direction we want. Although in a poor state, her Belouga saved her life because still floating it offers her a precious gripping point against the waves that try to hack her.

I shout to her to abandon her kayak and climb on mine. There is little time to do this because even if I try to break as much as possible I cannot maintain my kayak at her level. Its greater mass offers too much biting surface to the currents. To my great dismay, Mélusine refuses. We have the greater part of our food in her kayak and the electronic  equipment. Let alone the kayak itself. I know what she is thinking. For months we have travelled these canals. Our kayaks have become extensions of ourselves. They have become our babies and carried us though this adventure. We have learned to love them and care for them with love. Abandoning it is more than a heart break it goes against all the logic we came to build up to then. She desperately clings to it like a captain who refused to leave his sinking ship. I know however what is going to happen if she refuses to let go and order her not as a friend or a partner but as the head of the expedition to let go of her kayak and climb onboard mine. She hands me the container of electronic equipment – we both have a container of sensitive equipment that we can grab with one hand – then it is mutiny. Still clinging to her Lola, she tries to swim with it. If she pulls through I’ll kill her myself! I cannot do anything. I am already too far and the currents prevent me from keeping at her level and I am swinging dangerously on all sides.  I think I scream at breaking voice point, seeing her kayak gliding away from the coast and she trying to force it back. Thank fully she finally understands. The last thing I can sharply see is her look as she lets go of Lola. At last she can swim free of its weight and in the right direction. I see her head bobbing up and down in the great breakers. The only way I can help her now is by trying to see a calm spot and shout her  the direction to follow.

In heavy times luck often open the doors. Ours was to find the only calleta in this vast expand of vertical walls. A small sheltered spot appearing at our level. Our luck was that all our camping gear –tent, cooking equipment, dry clothes and 10 days of food were in my kayak. Our luck was that Mélusine is a fantastic swimmer. Our luck was that contrary to the Kaweskars who rarely survived the williwoo, our equipment was excellent, from our kayaks to our dry suits. A little premonition came along the way too as that very morning I had repaired a four days old tear on Mélusine’s suit…

Time to stop this already too long post. Half an hour later we were sheltering against a rock from the winds. Together and alive. Slightly bruised and extremely worn out. With a bit of difficulty we have managed to set up camp by cutting a few trees and bushes. Lola, Mélusine’s Belouga, sank a few minutes after she had let go of it. It is a heavy loss that is difficult to accept and we apologize to Plasmor who had entrusted us with it. We have lost the most of our electronic equipment, the container having filled with water due to a crack. But we are both alive and in good health and when you look at the statistics for small rowing boats in these canals, it is something indeed…

As explained yesterday, we wanted to carry on with only one kayak. The army however, following an order coming from Valparaiso, decided to evacuate us as the Navimag ferry which only sails once a week happened to be nearby on that day. I cannot say I am happy about this decision. However, if one considers that this ferry was exceptionnaly delayed in Puerto Eden for several hours, that it was the first rotation after a month’s holiday of a captain we had met before, that the order of rescue was given to them when they were only 4 kilometers away from us on their 2000 kms route and that the weather miraculously calmed down when we took the kayak to reach the ferry, one can only wonder if this decision was not the best…
It enables us anyway to now pursuie our expedition in the best possible conditions.

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5 responses

7 06 2009
Celine & Yannick, les ptits suisses

Oh la la, les poils encore herisses a la lecture de votre accident, nous sommes heureux de savoir que vous vous portez bien! Cela a du etre tellement dur pour le moral… Avec le courage qui vous habite, vous avez accompli une magnifique aventure et vous nous avez fait rever! C’etait pourtant pas gagne avec les conditions climatiques du lieu… 😉 Merci et plein de good vibes d’Argentine pour votre nouveau depart!!!

8 06 2009
Chris and Cel

Un kayak cela ce remplace, pour une vie humaine c’est déjà plus compliqué o_O
Tout finit bien, mais une belle peur j’imagine …
Haut les coeurs !!

— Celine et Chris —

8 06 2009
Bruno

Ouf, vous êtes sains et sauf et c’est l’essentiel ! Votre objectif d’être au plus près de ce que vivaient les Kaweskars est, après cet accident, plus que totalement réalisé ! Votre récit -flippant !- nous a fait toucher du doigt l’ampleur de votre exploit, votre sang froid et l’acuité de vos décisions et de votre préparation. Bravo d’avoir su aussi bien gérer cette situation extrême ! Et bravo aussi pour votre fantastique persévérance.
On pense à vous !
Bruno

16 06 2009
Romain

Cette plume toujours agréable m’a fait battre le coeur d’angoisse aujourd’hui. Après une coupure internet de quelques jours, j’étais curieux de lire la suite de vos aventures dont j’avais néanmoins eu quelques échos. Je n’avais pas imaginé l’événement aussi cinématographique et dramatique.
Du coup, j’hésite entre « tenez bon, nous adorons vous lire quand vous vous faites plaisir » et « revenez-nous vite ».
En tous cas, Magalie se joignant à moi, je vous embrasse.
Romain.

13 06 2013
Zahngold Wert

This site was… how do you say it? Relevant!

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